
Féminin Pluriel
Féminité
Date
Jeudi 12 mars 2026, 17h30
Lieu
Espace Jax
Tarification solidaire
Une tarification solidaire pour une musique accessible à tous
Avec
Andréanne Brisson-Paquin
soprano
Chacun de nous porte en lui le féminin dès sa naissance. Par le biais d’un personnage incarné par la soprano Andréanne Brisson-Paquin, la musique de Finzi et Higdon et les textes de Josephine Bacon vous amènent à vous questionner sur ce qui est inné et ce qui est autodéterminé dans la découverte du monde et dans l’expression de la féminité.
Programme
Ray Twomey
Love songs on words by John Donne pour soprano et orchestre à cordes Op. 6
(7 min)
Gerald Finzi
Dies Natalis Op. 8
(24 min)
Josephine Bacon
Extraits de poésie
Jennifer Higdon
Dance card
(24 min)
Sans entracte
Artistes

Andréanne Brisson-Paquin
soprano
Biographie
Native de Montréal, la soprano Andréanne Brisson-Paquin fait des études en chant à l’Université de Montréal puis au Conservatoire d’Amsterdam, où elle se perfectionne dans le répertoire baroque, classique et la mélodie. Elle se fait remarquer lors de concours nationaux et internationaux tels que le Concours international Nadia et Lili Boulanger à Paris (finaliste), le Concours Musical International de Montréal (finaliste), le Concours International de Musique de Chambre de Lyon (2e prix), les concours de mélodies Joy in Singing (2e prix) et Mary Trueman Art Song Vocal Competition (Prix du public) à New York et le concours pour la musique canadienne et contemporaine Eckhardt-Gramatté National Music Competition (2e prix) à Brandon au Manitoba. En 2012, elle reçoit la Bourse d’excellence Guy-Soucie.
Collaboratrice appréciée, la lumineuse chanteuse à la voix chatoyante tisse des liens étroits avec divers ensembles et musiciens collaborateurs d’exception, tels que l’Orchestre de l’Agora et Nicolas Ellis, l’orchestre de chambre I Musici, l’orchestre baroque Arion et le clarinettiste Lorenzo Coppola, la fondation Arte Musica (récitals et l’intégrale des cantates de Bach), les ensembles Pallade Musica, les Idées Heureuses, la Nef et aussi la Chapelle historique du Bon-Pasteur. En 2017 et 2020, sous la direction du claveciniste et chef américain Jory Vinikour, elle enregistre O barbaro Amore et À son très humble service (Agostino Steffani).
En concert, elle est l’invitée de nombreux orchestres nationaux et régionaux : les Violons du Roy, l’Orchestre Métropolitain, l’Orchestre symphonique de Laval, l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières, l’Orchestre classique de Montréal, Edmonton Symphony Orchestra, Musica Angelica Baroque Orchestra (Los Angeles), l’Orchestre symphonique du Nouveau-Brunswick, l’Orchestre des Grands Ballets Canadiens de Montréal. Enfin, à l’invitation du compositeur Gabriel Thibaudeau, elle crée l’œuvre Notre-Dame-de-Paris le Film avec l’Orchestre Symphonique de Montréal.
Sa voix se fait entendre dans de nombreux festivals et rassemblements de musique classique au Québec. Elle participe aux concerts du Rendez-vous musical de Laterrière, du Festival Bach de Montréal, de Montréal Baroque, d’Ahuntsic en fugue, de la Virée classique, du Festival de Lanaudière et du Festival international de musique baroque de Lamèque (NB). Elle contribue au rayonnement de la musique auprès d’organismes comme le Conseil québécois de la musique, la SAMS (Société pour les arts en milieu de santé), les Jeunesses Musicales Canada, Musique 3 Femmes, Mécénat Musica et les Maisons de la culture de Montréal et du Québec. Ayant à cœur la diffusion de la musique classique et sa démocratisation, elle collabore à plusieurs conférences musicales animées par le musicologue Pierre Vachon.
En plus de sa grande aisance pour les répertoires baroque et classique, on reconnait l’excellence de ses interprétations du répertoire des 20e et 21e siècles. Ses récents projets l’ont amenée à chanter des œuvres telles que la Grande Messe en do mineur, La Création de Haydn, Le Messie, la cantate Jauchzet Gott in allen Landen BWV 51, Bachianas Brasileiras no 5 et la 4e Symphonie de Mahler. Plus récemment, elle a interprété Three Songs for Soprano and String Orchestra de Osvaldo Golijov (finaliste Prix Opus 2025) et les Vier Letzte Lieder de Richard Strauss dans un arrangement pour orchestre de chambre d’Olivier Larue.
Julie Triquet joue sur un violon Giuseppe Odoardi 1726, gracieusement prêté par M. David B. Sela.
Amélie Benoit Bastien joue sur un violon Jean-Baptiste Vuillaume, Paris, ca. 1845, numéro 1672, modèle Stradivarius et un archet Eugène Sartory, Paris, ca. 1935, gracieusement prêtés par CANIMEX.
Christian Prévost joue sur un violon Rafelle et Antonio Gagliano, Naples (ca.18xx) et un archet Jean Joseph Martin (ca.1880), gracieusement prêtés par CANIMEX.
Elvira Misbakhova joue sur un alto Jean-Baptiste Vuillaume, Paris, ca. 1860-61, numéro 2342, modèle Stradivarius et un archet Louis Bazin, gracieusement prêtés par CANIMEX.
Tim Halliday joue sur le violoncelle Kolia 2014 de Mira Gruszow et Gideon Baumblatt, gracieusement prêté par M. David B. Sela.